21 Mai: Terradillos de los Templiaros - Bercianos d'El Real Camino

Ce matin, le départ est retardé, car le petit déjeuner n'est servi qu'à 7 heures.
On piaffe 10 minutes ...
À Moratinos, des entrées semblent installées sous une colline.
En fait, ce sont d'anciennes caves viticoles.
 Le chemin continue dans la campagne, avec un peu de dénivelés.
Dans les champs, les cultures sont maigrichonnes. Du blé déjà en épis ne fait plus de 30cm de hauteur.
Sahagun est en vue, mais le chemin nous fait d'abord passer par la Virgen d'El Puente (la Vierge du Pont). Un vieux pont permet de franchir le rio Sequillo.
La chapelle est en briques, caractéristique de la région de Sahagun.
Dans la traversée de Sahagun, la priorité est au ravitaillement pour le midi. Le hasard amène à une épicerie où je m'étais ravitaillé il y a 3 ans, en mangeant sous l'auvent pour cause de pluie.
Marcel, un des compagnons de chemin, a un souci de chaussure: un talon s'est usé, et il marche sur la mousse de la semelle. Un magasin de sport est ouvert, et miracle, la chaussure est remise en état en 15 minutes! Et ceci un dimanche !
Et pour 3 euros ...
Après 6 km, on se trouve un point pour le pique-nique : un arrêt de bus au bord d'une route, qui offre de quoi s'asseoir.
Encore 4 km, et c'est l'arrivée à Bercianos, un village rural.
Certaines maisons ont été restaurées et sont en briques.
D'autres ont gardé leur torchis traditionnel, un mélange d'affilé, de paille et de cailloux.
Cela donne au village un aspect de décor de cinéma pour un tournage de western, d'autant plus que certaines maisons n'ont plus que leur façade.

Le nombre de pèlerins sur le chemin est bien plus important que ce que j'avais vu en 2014. Régulièrement, des pèlerins butent sur des auberges remplies, et s'il est tard, doivent appeler un taxi pour aller au village suivant.
Avec mes collègues de marche, nous réservons pour le lendemain.
Sinon, c'est la règle du premier arrivé, premier servi.
Ce qui fait que des marcheurs quittent les auberges très tôt le matin.
J'ai eu le d'un voisin qui s'est levé à 4 heures. Avec le sac à préparer bien sur ... Donc bruits de sacs plastiques, d'affaires qui tombent, ...
En ayant réservé, on n'est pas soumis au stress d'arriver avant les autres. Cela permet de faire l'étape à sa main.

Ce soir, les jambes sont lourdes, à cause des 50 km parcourus en 2 jours, et aussi des températures élevées en fin d'étape. Aujourd'hui, à partir de midi, il faisait 27 degrés, et sans ombre sur le chemin.
Demain sera un autre jour ... et une autre étape !





















Commentaires

  1. Je vois que ton aventure est à la hauteur de tes espérances.
    Des rencontres, des soucis donc des solutuions à la ''Claude''.
    Bon courage et n'oublis pas de bien t'hydrater.
    Stéphane.

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