24 Mai: Leon - San Martin del Camino

Aujourd'hui, changement de tactique pour le p'tit dej : au lieu d'attendre celui de l'auberge, avec mes 2 compagnons de marche, on part à jeun, jusqu'à trouver sur le chemin un bar servant le desayuno. A 6 heures, traversée de la place de la cathédrale dans une ambiance semi-nocturne, puis photo traditionnelle à la borne indiquant Santiago à 306km, sous une lumière un peu faible. C'est seulement après 3 km qu'on trouvera un desayuno.
La sortie de Leon et de sa banlieue dure 8km.
Beaucoup de trottoirs en dévers, qui font marcher avec des angles inhabituels.
Sur une des dernières collines, réapparaissent des entrées d'anciennes caves viticoles, visiblement aménagées puisqu'on voit des cheminées et même des antennes TV.
À La Virgen del Camino, il est 9 heures, et un panneau affiche 26 degrés.
Dans la traversée de Valverde de la Virgen, 3 nids de cigognes sont installés sur le vieux clocher. Dans l'un d'eux, j'aperçois 2 cigogneaux.
Un potager à été décoré sur le thème ... du pèlerin.
À Villadangos del Parano, un robinet fait le bonheur des marcheurs.
Je ne l'ai pas précisé, mais le camino est toujours rectiligne, bien souvent il longe la N120, et il est toujours aussi peu ombragé. Le dernier tronçon de l'étape respecte la règle.
À San Martin, l'auberge Vieira est juste à l'entrée du village. Il faudra quand-même aller en centre-ville pour trouver le SuperMercado pour manger ce midi. Au retour, il fait plus de 30 degrés, et à 18 heures, c'est intenable à l'extérieur !

Aujourd'hui, j'ai franchi la barre des 500 km depuis St Jean Pied de Port.
Pas mécontent d'atteindre ce cap, moi qui découvre la marche depuis quelques mois.
J'apprécie de constater que les sorties d'entraînement sur le GR3 ont été efficaces.
"Souffrir avant plutôt que pendant"
Maintenant, prudence ... il reste presque 300 km, et il peut se passer beaucoup de choses.
Les étapes s'accumulent, et la fatigue aussi. L'après-midi, les jambes sont lourdes, et le matin, le redémarrage progressif.
La cheville tient le choc, mais j'essaie d'être bien concentré sur la marche.
J'ai bricolé ma chaussure gauche avec un morceau de semelle, découpé et fixé à l'intérieur par du sparadrap. Je complète par des bandes de mousse en protection. Avec ce système, mon orteil souffre moins.
J'appréhende un peu les étapes de montagne qui vont arriver, et les descentes qui ont tendance à faire glisser le pied sur l'avant de la chaussure. La première est prévue samedi, avec le passage à la Cruz de Herro, à plus de 1500 m d'altitude.
















Commentaires

  1. Un petit mot de Lavau en ce jour de repos...
    Je suis très impressionné par ton périple
    Un grand merci pour la description de ce que tu vois. Ce n'est pas toujours facile de parler de ce que l'on voit et tu le fais très bien.
    Un grand bravo et plein d'encouragement pour la suite
    Au plaisir d'en discuter à ton retour
    Jean Marc C.

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